Causes

Causes :

L'exploitation forestière constitue l'une des première cause de la destruction en Amazonie.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, 70% du bois exploité en scierie termine en déchets. En 1999, les 2/3 de la forêt amazonienne étaient encore intacts, mais leur disparition s'accélère : Depuis le 15ème siècle jusqu'en 1970, 1% de la surface de la forêt amazonienne avait été détruite.
Depuis les 30 dernières années la déforestation est passée à 14%.
En construisant des pistes et des routes, les compagnies forestières ouvrent la porte à d'autres activités telles que l'agriculture, la chasse... qui accélèrent le taux de déforestation.
L'exploitation de ces ressources est problématique. Non seulement leur programme de développement sauvage entraîne des conséquences néfastes immédiates et irrémédiables, comme la disparition des espèces ou la diffusion de maladies, mais ne peut assurer des bénéfices économiques durables.

 

L'exploitation minière fait aussi partie des causes de la déforestation en Amazonie. Les enjeux sont aussi énormes. On trouve dans cette forêt beaucoup de métaux précieux: Or, Cobalt, Nickel, Diamants...
Ces usines installées en forêt demandent beaucoup d'énergie. Il faut donc amener l'énergie jusqu'à ces usines. Cela implique de construire des routes, produire de l'électricité le plus près de ces usines.
Par exemple la création d'un barrage sur l'Amazone qui provoque l'inondation
de millions d'hectares de forêt avec son écosystème. Il faut également déplacer toutes les populations.
L'exploitation minière provoque aussi directement des dégâts: une seule société minière provoque 300 000 tonnes par jour de déchets contenant du plomb et du mercure.


Les infrastructures constituent elles aussi une cause de la deforestation.                                                                                                                                                                                               En effet, il s'agit de constructions (batiments, exploitation agricole intensive, routes...)
L'effet pervers provoque un afflux de population, colonisant petit à petit la forêt. Des villes ont ainsi récemment été construites en Amazonie.
Les constructions de routes provoquent à moyen terme, une exploitation de la forêt tout le long de ces infrastructures routières. Les images des satellites le démontrent très clairement sur plusieurs kilomètres à l'intérieur de la forêt.
Cet enlèvement de végétation est considéré comme du saccage, mais aussi une exploitation généralement à vocation locale.
Ce type de pratiques (non autorisés) ne conduit pas à l'exploitation durable du bois, il n'y a donc aucune politique de gestion de ces espaces.
Plusieurs projets de routes sont à l'étude, certains sont parfois abandonnés lorsque une pression internationale et locale s'organise.


Chiffres

75 millions de mètres cubes >> la quantité de bois exploitée chaque année mais le gouvernement ne délivre des licences que pour 25 millions.
1,7 millions >> Superficie en hectare qui a disparu en 1997
                                                                                                                                                                                                                    70% >> Pourcentage de bois exploité en scierie et qui se termine en déchets

80% >> Pourcentage d'exploitation illégale du bois au Brésil : Dans bien des cas, pour répondre à la demande de bois, les exploitants sont vont sur les terres publiques, appartenant à l’Etat ou attribuées par l’Etat à des migrants et aux collectivités. Le laxisme des autorités et la possibilité d’obtenir des titres falsifiés leur facilite le travail. Jusqu’en 2003, les autorisations d’exploitation du bois pouvaient ainsi être obtenues sur la base d’une très grande variété de documents de propriété, dont certains très flous, donc aisément falsifiables.
A partir de 2003, il est devenu plus difficile que les plans d’aménagement forestier soient approuvés sans preuve légitime de propriété. En conséquence, la présence de bois « légalisé » a un peu diminué. Toutefois, le secteur s’est rapidement adapté et a commencé à blanchir le bois illégal issu des installations d’agriculteurs engagées par l’Institut brésilien de la colonisation et de la réforme agraire (INCRA)… En 2007, Greenpeace a révélé la collusion entre les agents de l’INCRA et les exploitants
forestiers.
L’état ne peut pas tout contrôler, ce qui explique l’exploitation illégale en masse.

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