Conséquences

Consequences

Les conséquences de la déforestation en Amazonie peuvent se caractériser ainsi:
On constate un déséquilibre dans l'Amazonie, tant au niveau végétal qu'animal. Mais aussi un déséquilibre climatique. Depuis quelques années, un phénomène de sécheresse est observé au dessus de la forêt. Il y a également de plus violentes précipitations.

Les conséquences climatiques dues à la déforestation ne peuvent encore être établies de manière certaine et scientifique. On constate néanmoins un phénomène réel, la modification de l'écosystème.

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Les espèces animales sont chassées à cause de l'agriculture et la nouvelle présence de l'homme "moderne". Certaines espèces ne peuvent s'accomoder à de nouveaux espaces. Il y a donc des disparitions d'espèces animales.

Les espèces végétales elles, disparaissent lors de déforestations. Ceci pose un réel problème pour la biodiversité végétale. La déforestation va limiter cette biodiversité.

Il faut également savoir que si, il y a une disparition d'espèce végétale, il y a disparition d'espèce animale. En effet, l'espèce animale qui se nourrit de cette plante (qui vient à disparaître) à son tour a de fortes chances de disparaître s'il ne peut s'accomoder d'une autre. C'est le principe de la chaîne alimentaire. Un exemple très connu: Le Panda en Chine.


- Les conséquences sur la planète: Bien que la corrélation entre la déforestation en Amazonie, et les modifications climatiques ne peut être prouvée de manière scientifique, il est possible de penser que la deforestation tient une part de responsabilité dans le rechauffement de la planete.
  En effet, depuis une dizaine d'années, il n'y a jamais eu autant de bouleversements climatiques. La fonte des glaciers, le réchauffement de la planète, les inondations, les records de chaleurs, les tempêtes.... Nous sommes témoins de bouleversements de la planète.

 
Les KAYAPO

 
Les Kayapo comme toutes les communautés indigènes ont un rapport étroit avec la nature qui les entoure. Selon leur vision de l'univers, tous les êtres vivants, le cosmos, les plantes, l'eau, les animaux... sont intimement liés et forment un tout indissociable. Chaque être vivant n'existe qu'à travers le maintien de cette relation.


Dans la culture Kayapo, l'élément eau est célébré à travers un très grand rituel d'initiation au cours duquel ils vont prouver leur résistance. Ce rituel se termine par une grande pêche à la nivrée qu'ils réalisent en utilisant des racines capables de réduire momentanément la quantité d'oxygène présente dans une partie de la rivière afin de permettre la capture d'une grande quantité de poissons.

Leurs rivières, essentielles à leur survie et à celle de leur environnement, furent menacées il y a une dizaine d'années par les chercheurs d'or qui utilisent le mercure et mettent en péril la population et tout l'écosystème. Malgré les efforts entrepris pour mettre fin à ce fléau, des invasions illégales de chercheurs d'or subsistent dans certaines zones de leur territoire. Elles  s'ajoutent aux pénétrations illégales des exploitants de bois et des éleveurs de bovins.

Le savoir botanique des Kayapo est extrémement développé sur la plupart des espèces végétales dont recèle leur territoire. Sucupira, Copaiba, Urucum, et aussi herbes contraceptives et antidotes.... sont  quelques  exemples de plantes médicinales utilisées par cette ethnie.  Les Kayapo ont travaillé dans le passé avec l'ethnologue américain Darrel Posey et le Musée Emilio Goeldi de Belém à la description et la classification de leurs connaissances. Plusieurs Kayapo dont le shaman José Yté Kayapo, ont décrit l'utilisation qu'ils faisaient de ces plantes botaniques. Ce chercheur a développé un travail brillant avec cette ethnie pendant plus de vingt ans.

Cependant, pour continuer, il est nécessaire de trouver des ressources financières et de susciter l'intérêt du Gouvernement pour protéger ce savoir et pour investir dans des projets de recherches qui impliquent ethnobotanistes et indigènes afin d'aboutir à des résultats pratiques qui vont au-delà des publications. Le travail des chercheurs permet de prouver les principes actifs et de classifier les effets des plantes. Les Kayapo pensent notamment que le remède contre le SIDA est dans la grande forêt amazonienne. Ils souhaitent développer un projet de laboratoire botanique sur leur territoire.

Il est fondamental de monter un programme entre les indigènes, les chercheurs, le Gouvernement et les Universités et d'établir des conventions de divulgation et de protection afin de lutter contre la biopiraterie et la destruction de cette biodiversité.  Rappelons, que si le Gouvernement Brésilien a pu porter plainte contre le brevet déposé sur la plante Ayahuasca c'est parce qu'elle avait déjà été reconnue officiellement comme native du territoire Brésilien.

 

La question de l'invasion illégale des terres indigènes et de la destruction de l'écosystème par les compagnies minières, les exploitants de bois, les éleveurs de bovins et les colons de toutes sortes fait partie des plus grandes préoccupations de très nombreux groupes indigènes.

La survie des populations traditionnelles dépend d'un projet concret, à ce jour inexistant faute de volonté politique et de moyens financiers, pour lutter efficacement contre les invasions illégales.


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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